Dans sa musique, le pianiste, compositeur et arrangeur azerbaïdjanais allie l'expérimentation d'un Nils Frahm à l'onirisme d'un Ólafur Arnalds, les explorations électroniques d'un Martin Kohlstedt à la brillance symphonique d'un Max Richter et à la virtuosité du jazz d'un Herbie Hancock. Pour lui, les frontières entre les genres sont faites pour être reliées par des ponts musicaux.

"L'album s'appelle 'Planet' parce qu'il résume mes sentiments et mes opinions sur notre planète", explique Isfar. "Les gens, les événements de ces dernières années qui nous ont tous affectés et les nouvelles situations auxquelles nous devons faire face, je les reflète dans mes compositions avec le désir d'en entamer un dialogue avec mes auditeurs". La sincérité immédiate de sa musique et son contenu émotionnel riche de sens, rencontrent des délices intellectuels élégants qui stimulent en même temps l'esprit et enrichissent le cœur. 

Isfar Sarabski

Isfar Rzayev-Sarabski est né en 1989 à Bakou, en Azerbaïdjan. Il a des racines musicales : Son arrière-grand-père était un chanteur d'opéra acclamé en Azerbaïdjan. À 20 ans, Isfar a remporté le concours de pianiste solo au Montreux Jazz Festival, après avoir terminé ses études de musique classique à la Baku Music Academy. Il a ensuite fréquenté le Berklee College of Music et s'est produit en concert dans les plus grandes salles du monde entier pendant ses études et les années suivantes. Avec les musiciens Makar Novikov (basse) et Sasha Mashin (batterie), il a fondé en 2011 le trio Isfar Sarabski et a effectué des tournées en Amérique du Nord et en Europe. Il prouve sa polyvalence en se produisant notamment avec le Royal Philharmonic Orchestra, en collaborant avec des musiciens issus des genres musicaux les plus divers, et surtout depuis 2017, en s'intéressant à la musique électronique et en travaillant même comme DJ en direct.